Hello automne et les belles couleurs qui t’accompagne !

Nostalgique de l’été, et des journées à rallonge, j’aurai imaginé ce bel automne arriver avec un joli soleil pour illuminer les feuilles tombant des arbres. Mais la grisaille s’est installée, les jours n’ont pas cessé de diminuer, puis les salles de sport ont fermé. Cette situation si particulière toujours présente et un sentiment d’incompréhension… Pourquoi ? Jusqu’à quand ? Comment je vais faire ? Mon métier, ma passion, ce qui me permet de vivre, au sens figuré comme au sens propre. Ce métier, avant de me permettre de gagner de l’argent, il me permet de me sentir moi, il m’anime et me rend heureuse. Pour moi le côté financier, ce n’est qu’un détail, qui n’est pas négligeable mais ce n’est pas la première raison pour laquelle j’exerce ce job. Je ne sais pas vraiment quoi en penser, si cette décision est la meilleure ou non. En tout cas, elle est. Je l’accepte, je m’adapte, je réfléchis, je me réinvente, je n’ai pas le choix. Le chômage partiel, un air de vacances, une baisse de motivation, des journées maintenant trop longues, un sentiment bizarre, partagé entre l’envie de faire tout un tas de choses, de profiter de tous ce temps libre qui m’est « offert », et celle de ne plus rien faire, comme fatiguée, lassée de cette situation qui nous affecte tous à plus ou moins grande échelle, comme si j’avais déjà donné durant ces 3 mois au printemps… Je me demande parfois ce que je pourrais bien faire, professionnellement, de ma vie, ce que l’avenir me réserve ?

Rester positif fait partie de ma devise, et même dans ce genre de situation je continue de chercher et de garder en tête ce qui me donne le smile. On apprend de chaque situation et je suis certaine qu’on en tirera de bonnes leçons avec plus de recul. Parfois, on a juste besoin d’écrire, de poser ses mots, ses maux, pour y voir plus clair, pour trouver une solution, un chemin à emprunter et pour pouvoir avancer. Et ces mots ils sont posés là, juste pour extérioriser tout ce qui cogite à l’intérieur depuis bientôt 1 mois, pas de manière négative, simplement parce que ça fait du bien…

En ce moment, ce qui me permet d’avancer, c’est cette trouvaille, après plus de 3 mois de recherche et ce petit chez nous qui se profile petit à petit, cette nouvelle aventure, ce nouveau chapitre toujours à deux mais cette fois ci, à la même adresse !

Et puis il y a eu cette opportunité, j’ai été embauché dans un Drive pour préparer des commandes. J’ai voulu rendre service, mais aussi occuper mes journées, penser à autre chose que ruminer sans cesse. Des secteurs qui continue de tourner mais qui ne peuvent pas satisfaire les clients fous du moment. Ce coup de main, c’était aussi pour éviter que mes économies ne s’envolent en fumée trop rapidement. Un petit chez nous, c’est aussi de nouvelles dépenses et beaucoup en peu de temps. Jamais je n’aurai pensé un jour ne plus pouvoir exercer mon métier, celui que j’aime, celui qui me rend heureuse, celui pour lequel je me suis battue, contre moi-même, et ce indépendamment de ma volonté. J’ai toujours fait des choix, bien ou moins bien, mais c’était les miens et quoiqu’il se soit passé, je les ai faits parce que je devais les faire… Mais celui-ci, je ne l’ai pas fait, je l’ai subi. Je n’aurai jamais cru, non plus, devoir un jour avoir un second job pour arrondir mes fins de mois. Au moment où je termine cet article, ça fait deux semaines que je travaille 3 grosses matinées par semaine. J’ai toujours travaillé les étés, pendant les vacances scolaires ou certains jours en parallèle de la fac, depuis que j’ai 16 ans, un job étudiant, une mission pour quelques jours/semaines, y prendre plaisir, me prêter au jeu, toujours, mais avec cette envie et cette motivation de retourner à l’école pour y apprendre ce métier qui me plaisait tant. Aujourd’hui, c’est différent. Je n’ai plus cet entrain, et même si je mets toujours toute mon énergie dans ce que je fais, que j’apprécie ou non la tâche, je n’y parviens pas, plus, parce que mon job, celui que j’aime par-dessus tout, je ne peux plus l’exercer, je suis triste mais rien ne sera comme avant. Comme l’impression, aussi, que ce projet Joy LAB, née du premier confinement entre autres, et qui devenait chaque jour un peu plus réalité, est en train de partir petit à petit en fumée, comme si plus rien n’existait, ni n’existerait. Parfois, j’ai du mal à croire qu’on s’en sortira, d’autres fois, j’ai envie d’y croire.

 

En attendant, je vous laisse avec ces quelques lignes qui me permettent d’écrire ce que j’ai sur le cœur, même si c’est tout aussi important d’en parler, écrire, c’est différent, comme dans un journal intime, sans jugement, ou presque…

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