Lyon, mon amour, oui, toi que je connais depuis toujours…
Petite, dans la poussette avec mes parents, plus jeune, pour aller assister aux concerts de mes chanteuses préférées, ado pour aller faire du shopping avec mes copines, puis je t’ai quitté pour aller faire un an d’étude un peu plus loin, mais je t’ai retrouvé plus heureuse que jamais, et surtout je t’ai découvert, vraiment, en bus, en métro, en train, en tramway, à pied ou encore en vélo’v, du nord au sud, de l’est à l’ouest, de Croix rousse à Confluence, de la Part Dieu à Fourvière…
Le Vieux Lyon, cette grande rue pavée, étroite, tous ces touristes et riverains, ces couleurs orangées sur les murs, ces grandes fenêtres, mais surtout toutes ces boutiques, ces bouchons lyonnais, ces boulangeries remplies de sucreries roses, pousser la porte d’un immeuble et traverser une traboule, tomber sur une cour intérieure, calme, paisible, coupée du monde, et atterrir sur une rue parallèle, s’arrêter pour écouter un musicien, profiter.
Monter des dizaines de marches pour admirer la vue sur la ville depuis la Basilique de Fourvière, apercevoir au loin les Alpes et tous les lieux emblématiques de la ville. Redescendre part la roseraie, admirer ces roses pales, respirer leurs odeurs si douces, se retrouver au théâtre gallo-romain, marcher encore un peu et se poser sur une des chaises du jardin des curiosités, admirer encore et toujours cette vue, et profiter d’un endroit plus à l’écart. Préférer les rues pavées pour descendre, traverser la Saône par la passerelle Saint Georges, se retourner et voir les reflets de l’église et des bâtiments sur l’eau, des couleurs indescriptibles…
La place Bellecour, la statue de Louis XIV sur son cheval, lever les yeux et admirer encore et toujours la Basilique Notre Dame de Fourvière, et sa petite Tour Eiffel. Remonter la rue de la république pour du shopping, ou les plus petites ruelles parallèles et tomber sur la place des Jacobins et sa majestueuse fontaine, les jolis bâtiments bourgeois qui l’entourent, s’asseoir au bord de l’eau et regarder les gens passer. Marcher encore et encore jusqu’à la Place des Terreaux, d’un coté une autre fontaine grandiose, une très grande place donnant sur l’hôtel de ville et le musée des Beaux-Arts.
Monter les marches des pentes de la Croix Rousse, animées par la vie des petits commerçants, et toujours ces si belles façades colorées. La place de la Croix Rousse, mais juste un peu plus loin, la place du Gros Caillou, avec un caillou pas si gros que ça, mais une autre vue de Lyon, le Parc de la Tête d’or, la cité internationale, la proche banlieue lyonnaise… Traverser le Rhône pour aller errer au parc de la tête d’or, cette porte en or, ce lac, et toutes ces couleurs changeantes au fil des saisons, le zoo, la roseraie, le jardin botanique, les runneurs, les manèges et tous les cris des enfants, et même parfois, suivant la saison, croiser le chemin de petits écureuils.
Redescendre le long des berges du Rhône, les péniches, les bars, les restaurants, animé une fois le soleil couché, donner à manger aux cygnes, s’asseoir au bord de l’eau, simplement regarder le Grand Hôtel Dieu, passer devant la piscine du Rhône. Marcher encore et toujours, puis lever les yeux, être au pied de la Tour Incity, ne plus avoir assez de doigts pour compter les étages, la tour du crédit Lyonnais en forme de crayon, ce quartier des affaires et ces hommes et femmes, pressés, en costume et tailleur, ou encore cet immense centre commercial et ces 240 boutiques pour trouver notre bonheur.
Traverser la ville en tram, T1, T2, T3… l’admirer, au lever du soleil, de nuit, avec toutes ces lumières qui donnent tout un autre charme aux bâtiments lyonnais emblématiques. Puis le nouveau quartier de la Confluence, ce petit port et cette retenue d’eau pour flâner, cet énorme nuage de verre qui flotte sur l’eau au croisement des deux fleuves, une petite parenthèse de culture à l’intérieur dans un esprit futuriste.
Tant de si beaux moments, de si bels endroits que je ne me lasse pas de découvrir, redécouvrir et faire découvrir aux gens que j’aime. Lyon, je me sens bien chez toi, dans chacun de tes petits endroits, j’y ai découvert des tonnes de petites adresses où je me rends chaque semaine, et même si j’ai mes préférés, je t’aime tout entier. J’ai beau avoir envie de partir en vacances, en weekend, découvrir la France, et le reste du monde, c’est ici, chez toi, chez moi, que j’aime tant revenir à chaque fois…
Merci à Mapiful pour cette très jolie carte. J’ai eu la chance de pouvoir choisir parmi tous les endroits du monde, celui que je voulais voir apparaître sur ma carte, et c’est sans hésitation que je t’ai choisi, toi, Lyon, depuis toujours.
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